Un policier tué par un scooter

Ce 24 février à 20 h, un policier du poste de la commune urbaine de Kinama a été tué dans un accident. Selon un de ses amis, il venait de traverser la 1 ère avenue du quartier Muyinga pour s'acheter des cigarettes de l'autre côté de la route dans une boutique se trouvant près du siège de la commune, quand un conducteur a jaillit avec son scooter et a écrasé ce policier. Celui-ci est tombé raide mort. Après la consternation, on pouvait lire, l'étonnement dans les yeux des passants. Les gens ne comprennent pas comment un homme qui, apparemment se portait bien ait pu mourir à cause d'un scooter.

Rafles ce matin à Bujumbura

Plusieurs personnes ont été amenées à la police ce matin au poste communément appelé Kigobe. Elles ont été appréhendées dans la commune urbaine de Bwiza. La raison de cette rafle serait la situation irrégulière de ces gens selon des sources policières. Celles-ci affirment que ce sont ces sans-papiers qui se livrent à des actes de banditisme dans ce quartier. Mais la population ne voit pas, quant elle, cette opération d'un bon œil. Elle affirme qu'il aurait fallu mener des enquêtes profondes pour savoir qui est originaire du quartier et qui ne l'est pas. Car, avance-t-elle, la procédure n'a pas été respectée parce que certains gens arrêtés, étaient en règle. Toutefois cette rafle rappelle un problème devenu récurant concernant la régularisation de sans-papiers dans notre pays. En effet, certains observateurs n'hésitent pas à prôner une régularisation massive en leur faveur, surtout comme ils le disent, la plupart d'entre eux sont nés au Burundi et ont plus de 60 ans." Toute leur vie se trouve ici. Il y en a qui sont arrivés ici en 1940. Aujourd'hui ils sont grands pères. Où voulez vous qu'ils aillent?", se demande un passant plein de chagrin. En tout cas la question mérite une réflexion sérieuse, car comme d'aucuns le sait, certains hauts cadres du pays sont issus de ces familles. Il y en a dans la police , dans l'armée et même à la fonction publique.